Le blog de René Durand

En ce 14 juillet, une amie retrouvée dans les rues du festival me convainc et m’entraîne avec elle pour voir une pièce du OFF avec comme seul et unique argument que Pauline Sales, codirectrice depuis 2009 du « Préau » (Centre dramatique national de Vire), joue dedans. Bénie soit-elle, ce spectacle : « La bataille d’Eskandar » est une des très belles choses actuellement visible dans le OFF.

Je ne vous ferai pas l’affront de vous donner la biographie détaillée de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Wikipédia comblera votre ignorance sur ce point. En fait, tous deux étaient (jusqu’à leur départ à la retraite) directeurs de recherche au CNRS, rattachés à l’Institut de recherche sur les sociétés contemporaines (IRESCO) de l’université de Paris-VIII. Pour faire court, ils ont consacré l’essentiel de leurs œuvres à la sociologie des riches. Un de leurs ouvrages, « La violence des riches » (publié en 2013), a servi de support lors de l’écriture du spectacle que j’ai vu ce 16 juillet au théâtre des Carmes-André Benedetto dans le cadre du festival OFF.

Ce samedi 16 juillet, je me suis précipité, au festival « Villeneuve en Scène » de Villeneuve-lez-Avignon, voir sous chapiteau le dernier spectacle du théâtre du Centaure : « La 7e vague ». Tout d’abord, car le « parc d’équitation du château Bleu » était partenaire et que la « Fête du chapiteau Bleu » participait à la production. Ensuite parce que j’avais, par le passé, beaucoup aimé deux spectacles de cette compagnie. D’une part « Les Bonnes » à la Ferme du Buisson (à la fin des années 90) et d’autre part « Macbeth » à Avignon IN en 2002.

Jeudi soir (26 novembre), je suis allé voir, au théâtre des Amandiers à Nanterre, la dernière création de Joël Pommerat : « Ça ira (1) Fin de Louis ». Cela fait des années que nous suivons le travail de cet auteur-metteur en scène et, une fois de plus, j’ai été enthousiasmé par le résultat. Ce nouveau spectacle, qui part prochainement en tournée, nous plonge dans les premiers instants de la Révolution Française qui, paradoxalement, n'est pas sans écho avec notre actualité politique chargé et les questions récurrentes au lendemain des attentats du 13 novembre  relatives à la liberté, la démocratie, etc.

C’est ce lundi 13 juillet que j’ai vu le fameux Richard III, le nouveau spectacle de Thomas Ostermeier adapté de Shakespeare. La presse a encensé le spectacle et cela me semble légitime. Personnellement, je n’avais jamais vu un spectacle dégageant une telle violence : batteur sur scène et musique hard à fond, mais aussi un tel rapport avec le public. Quelle inventivité ! Enfin, il faut reconnaître que l’acteur principal Lars Eidinger est particulièrement doué dans le rôle principal.

J’ai assisté, ce jeudi 7 mai à une représentation de la version d’« Antigone » de Sophocle, dans la mise en scène de Ivo Van Hove, au Théâtre de la Ville à Paris. Il faut reconnaître que la renommée deJuliette Binoche qui y interprète le rôle principal y était pour quelque chose. Moins passionnant était mon souvenir de « The Fountainhead » que le même Ivo Van Hove avait mis en scène à Avignon l’année dernière (voir mon article ICI)

Jeudi soir 25 septembre, je suis allé voir la deuxième représentation (la première était la veille, mais vous avez le temps tout se terminera le 28 décembre) du dernier spectacle « Tempus Fugit », que le Cirque Plume présente à l’espace cirque de la Villette. Cela fait plusieurs années que nous suivons les créations de cette compagnie mythique qui a maintenant 30 années d’existence !

Guy Alloucherie donne dans le festival OFF un spectacle nommé « La Brique ». Guy Alloucherie a une compagnie de théâtre « HVDZ (Hendrick VanDer Zee) » située dans le département du Pas de Calais dans l'ancien carreau de mine 11/19. Très attaché à son territoire, il travaille depuis de longues années à la fois sur la fermeture des mines, mais sur le devenir de ses habitants. J’avais déjà rencontré Guy Alloucherie et son travail en particulier avec son spectacle « Base 11/19 » qu’il avait donné au théâtre Aragon à Tremblay-en-France et à l’Odéon Théâtre de l’Europe (Salle Berthier).

Ce dimanche 13 juillet, je suis allé voir, à la cour du lycée Saint-Joseph, « The Fountainhead », pièce adaptée du roman de Ayn Rand et mis en scène par Ivo van Hove. Comme l’écrit Libération, il s’agit d’un « texte politiquement incorrect, éloge de l’individualisme forcené ». Le cadre est dressé. Sur le plan technique, la scène regorge d’instruments de musique (percussions, claviers et j’ai même cru voir une « onde Martenot »), d’électronique et de vidéo. Il y a aussi une table traçante !

Ce mercredi 16 avril, j'ai assisté à Golgota, le dernier spectacle que donne Bartabas au Théâtre du Rond-Point. Comme dans un de ses précédents spectacles « Le centaure et l'animal » Bartabas et ses chevaux se confrontent à la danse, dans celui-là c'était la danse « butô » et le danseur-chorégraphe japonais Ko Murobushi, dans celui-ci il invite le danseur de flamenco Andrès Marin de Séville.