En voilà une bonne intention ! Vous désignerez un⋅e candidat⋅e proposé⋅e par la NUPES, bien entendu pour d’excellentes raisons politiques. Par exemple, parce qu’il va permettre de changer les choses dans ce pays et avancer tant sur le plan écologique que sociales et donc « remettre à l’endroit ce qui est à l’envers ». En gros rompre avec ce néolibéralisme qui détruit tout, mais aussi abolir à ce régime vertical et co-construire une 6e république, etc. Mais en même temps, vous le ferez, car c’est un⋅e député⋅e qui va « bosser » et pas un⋅e « playmobil au service d’un monarque ». Pour vous en convaincre, je vous suggère de regarder le travail des parlementaires de la précédente mandature.
J’ai fait une bonne affaire, j’ai acheté dans une boutique Zara (par exemple), un polo homme à 12 €… Pas mal non ? Mais en fait qu’est-ce que j’ai réellement acquis pour un montant aussi bas ? Surtout si je sais qu’un polo fabriqué en France, avec du coton cultivé en France (dans le Gers) coûte autour de 120 €. Effectivement on voit tout de suite qu’il y a un problème !
Ce qui va suivre essaie de démontrer — de manière irréfutable — qu’il n’est pas anormal que ceux « qui ne sont rien », « qui sont incapables de traverser la rue pour trouver un travail », les « sans-dents » restent dans cet état de misère qui les caractérise. C’est bien mérité, car voyez-vous, ces « gens-là » — Monsieur — sont nuls pour frauder majestueusement. Ils le font « petits bras », médiocrement, et bien sûr ils sont traqués, pourchassés, conspués, etc. Ils ne sont tout simplement pas à la hauteur de ces « premiers de cordé », qui eux savent le faire.
Edgar Morin (@edgarmorinparis) a retweeté le 30 mars ce propos d’Aurélien Taché : « Être solidaire, c’est protéger l’ensemble des personnes présentes sur son territoire sans distinction. C’est ce que le Portugal vient de nous prouver. Et nous ? » Aujourd’hui, je voudrais évoquer le sort de ces gens « qui ne sont rien », migrants ou sans domicile fixe. Nos institutions semblent les ignorer (ou pire les maltraiter) et c’est certainement eux qui — au final — vont payer le prix fort.
Le chirurgien Jacques Tenon écrivait en 1788 : « Les hôpitaux sont en quelque sorte la mesure de la civilisation d’un peuple ». En 2020 on le dit autrement comme le fait Jean-Dominique Michel, Anthropologue de la santé à l’occasion de la pandémie : « Les statistiques montrent que les pays les plus touchés sont ceux qui ont réduit massivement les capacités des services de soins intensifs. ». Dans ce qui suit, je ne vais pas critiquer que de la Macronie (qui doit toutefois porter une partie du fardeau), mais de tous les gouvernements (droite et PS) qui ont « cassé » l’hôpital public tout au long des dernières années.
Ces derniers temps, j’ai découvert (vous aussi peut-être ?) l’existence d’une entreprise multinationale majeure que je ne connaissais pas. Le quotidien Le Monde utilise la formule : « En quelques semaines, BlackRock est passé de l’ombre à la lumière crue, celle des accusations et de la polémique ». Aujourd’hui les « gens d’en bas » entraperçoivent ses immenses pouvoirs et, en conséquence, ses capacités de nuisance. Le 10 février, des militants ont pénétré dans les bureaux parisiens de cette société et ont sali les murs en y inscrivant quelques vérités que ces derniers ont manifestement eu du mal à entendre. Intéressons-nous donc à BlackRock.
Nous l’avons tous appris à l’école, la devise de la République
française c’est « Liberté, égalité, fraternité ». Aujourd’hui j’ai
envie de me pencher sur l’égalité et son contraire « l’inégalité
». L’actualité m’y invite que ce soit à travers la question des
retraites, des profits de nos entreprises, de la pauvreté en France, etc. Les
experts l’affirment, les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de
plus en plus pauvres.
Je crois avoir assisté, avec ces élections européennes 2019, à la
plus curieuse des manipulations médiatiques dont nous ayons été
témoins. Il me semble que le système jupitérien maîtrise totalement sa
communication, le Président s’étant même permis de les détourner de leurs
objectifs. Au final, et à la surprise générale, la participation augmente, les
verts sortent grandis de ce scrutin (et c’est bien), mon camp (la
gauche de la gauche) n’a pas progressé d’un poil, voire régressé suivant la
consultation de comparaison. Et cela, je n’aime pas du tout !
J’aime lire les tweets de ma députée dans son exercice quotidien
pour rester le meilleur soutien de son Président, sans l’aura duquel elle ne
serait pas élue de la République. Dans un gazouillis du
24 septembre 2018 à 7 h 59, elle explique :
« #Budget2019 : Nous serons sous les 3 % de déficit
pour la troisième année consécutive (2017, 2018, 2019), ce qui n’était plus
arrivé depuis l’an 2000. C’est un engagement fort et exigeant qui est
tenu. » Tu parles, Charles ! Juste une autre façon de
dire : Parce que Macron le veut, nous allons poursuivre cette politique
d’austérité qui ne marche pas, et vous allez voir, la pilule va être encore
plus dure à avaler.
Par René Durand le dimanche 2 septembre 2018, 17:09
Conseillé par Télérama, j’ai acheté cet été le dernier
polar de Dominique Manotti « Racket » qui évoque l’affaire
de la vente fin 2014 de la filière énergie d’Alstom (70 % de ses
activités à l’époque) à l’américain General Electric. Certes, il
s’agit bien là d’une version romancée de la réalité, quoique ?
Parallèlement, LCP (la chaîne de télévision parlementaire)
rediffusait le 15/08/2018 son émission « Droit de suite »
traitant de ce sujet (diffusée la première fois le 11/10/2017) y
compris le documentaire « Guerre fantôme ».
Cet achat de la branche énergie d’Alstom par la firme américaine est
effectivement un scandale d’État où l’un des protagonistes n’est autre que
notre jupitérien président : Emmanuel Macron.
Même s’il n’était pas encore, ni de droite ni de gauche, l’individu a
donc participé au dépeçage d’un des fleurons de notre industrie sur l’autel de
la mondialisation néo-libérale.
Huguette Tiégna est la députée « La République en
marche » de la 2e circonscription du LOT dans laquelle je
réside. Si elle a été élue, je n’y suis pour rien. Ce 18 juin dernier,
date symbolique s’il en fût, elle avait décidé d’organiser à Souillac
une réunion publique pour faire un bilan de sa première année de
mandat. Le 26 juillet, presque un mois plus tard, elle va écrire sur
son compte Twitter le texte suivant : « #1andeputeeduLot
Malgré les propos misogynes, racistes, les fake News, les messages de coulisses
et les menaces, je ne lâcherai rien et je continuerai avec autant de dynamisme
à travailler pour l’avenir du Lot. Finir au bûcher telle Jeanne d’Arc ou pas je
continue ! @LaREM_AN ». Ainsi, aussi surprenant que cela
puisse être, en pleine tourmente « Bénallesque », Huguette
Tiégna nous la joue « victimisation » ! Confondant n’est-il
pas ?
En cette soirée du 4 juillet, comme prévu par Météo France, qui
d’ailleurs avait classé le LOT en vigilance « orange », un violent
orage s’est abattu sur le territoire communal. Rafales de vent, grêle
et autres variantes de la « colère des cieux » se sont exprimées
pendant de longues minutes. Seule conséquence malheureuse de cet événement, la
chute d’une grosse branche du frêne d’un voisin qui emporte au passage les fils
du téléphone de deux maisons, dont la notre. Concomitamment, coupure du courant
et arrêt du relais GSM du secteur, qui d’habitude nous donne un signal 4G
de bonne qualité. Mon « smartphone » se connecte alors à une antenne
plus éloignée, avec une liaison médiocre, voire inexistante.
Comme les lecteurs attentifs de ce blog ont pu le noter, j’ai décidé de
faire une série de portraits de ces oligarques qui nous gouvernent.
Après Bill Gates (Microsoft), Mulliez
(Auchan), Frérot (Veolia), Dassault et enfin
Tapie, je vous propose de nous intéresser à un de ces
« premiers de cordée » actuellement sur le devant de la scène. Je
vais vous présenter Emmanuel Besnier, le milliardaire qui se cache
derrière Lactalis. Un autre de ces capitaines d’industrie, sans foi ni
loi, sans morale, qui ne respecte rien, mais que notre président aime et choie.
Plus j’y pense, plus je trouve malsaine ma fixation névrotique sur ce type
d’individu et mon envie de les stigmatiser.
Il s’appelle Bernard Tapie, affublé souvent du sobriquet de
« Nanard ». Il est atteint d’un cancer de l’estomac, pour
lequel il vient d’être opéré ce 10 janvier à l’hôpital Saint-Louis de Paris.
C’était une « intervention chirurgicale lourde ». Il avait
avoué à Laurent Delahousse lors d’une interview « en
marchand », que d’après son médecin, ses ennuis de santé étaient liés au
fait qu’il « se faisait du mauvais sang », qu’il
« se faisait de la bile ». Mais ce premier de cordée, ce
gagneur, cet homme « d’affaires » avait-il raison d’être inquiet, au
point de s’en rendre malade ? Allait-il cesser de passer entre les
gouttes ? Retour sur ce « guide » et ses aventures.
Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que la poisse ait décidé de
ne pas épargner ces « riches premiers de cordée »... Mais
dans quel monde vit-on ? Le Dieu des oligarques ne serait-il plus capable
de les protéger, de leur éviter de tomber dans tous les travers ?
Macron a beau « ramer », les valoriser, lustrer les pompes et
faire briller les décorations, rien ne semble y faire. Cela dit, on
s’en moque, puisque pendant les « affaires » les profits continuent
et que le peuple laisse faire. Aujourd’hui je vais mettre sous le feu
de mon projecteur : Serge Dassault, patron d’un des fleurons de notre
industrie française, mais aussi d’un groupe de presse. Un magnifique exemple
donc !
Les dernières valses-hésitations de la France et de l’Europe sur la
question de l’autorisation de commercialiser (et donc d’utiliser) du glyphosate
sont inquiétantes. Sur cette question, comme sur tant d’autres, une
fois de plus sont en cause : les masses d’argent générées par la vente de
ces produits, les lobbies à la manœuvre tant en France qu’en Europe, mais aussi
les pratiques agricoles soutenues par l’agro-industrie en général et la FNSEA
en particulier. Dans ce méli-mélo la « macronie » s’en sort
en « peignant en vert » une décision improbable.
Cela commence à se dire : les députés « La République En
Marche », qui devaient « bouleverser l’ordre des choses » et
« libérer les énergies », se sont retrouvés dans une logique
jupitérienne et rapidement transformés en « godillots ». En
gros, ils s’ennuieraient et se seraient mis à déserter l’hémicycle. La
presse s’en fait l’écho. Je me suis penché sur le sujet et vous en propose un
éclairage, avec un zoom particulier sur ma nouvelle représentante au Palais
Bourbon : Huguette Tiégna.
Le sujet est venu de nombreuses fois sur la place publique
(en particulier lors d’une émission du « Téléphone sonne ») entre les
deux tours des législatives. En écrivant ces lignes, je me dis qu’il
faut certainement voir, dans le dispositif de financement des partis
politiques, l’une des causes (et pas la seule) de l’échec des discussions, de
l’absence d’accord entre le PCF, EELV et la France-Insoumise. J’ai le
sentiment que l’argent (et donc la survie de ces organisations) est à prendre
en compte pour apprécier ce qui s’est passé. L’objectif de ce blog étant entre
autres de donner des éléments de réflexion, j’ai souhaité aborder cette
question.
Comme vous j’ai découvert, à la télévision, le clip officiel du
nouveau parti politique « La République En Marche » dans le cadre des
élections législatives 2017. Il m’a semblé intéressant de vous
proposer de le revoir ensemble et d’en faire une analyse minutieuse et
attentive. En effet, elle m’a semblé de nature à nous éclairer quant à la
compréhension de l’aspect marketing » du « produit »
Emmanuel Macron. Vous trouverez en bas de page, un lien pour écouter à
votre convenance cette compilation de lieux communs et de banalités sans AUCUN
contenu de fond. Cela dit, je vous ai mâché le travail...
Macron est donc notre Président. Faute d’être celui de
notre choix, mal élu (comme je le racontais dans un précédent
article), il est celui de la France. Quelques jours après ce
scrutin, nous voilà prévenus du démantèlement annoncé de ce qu’il reste encore
de protection sociale dans ce pays, après les coups de boutoir des
Sarkozy et autre Hollande. C’est bien « du sang et des larmes » qui
sont au menu des Français. La question d’un possible « troisième
tour » avec les législatives de ce week-end est d’actualité.
Arriverons-nous à imposer une cohabitation à ce président ?